Tout ce que vous voulez savoir sur ma saison de compet …

[lang_fr]Déjà la fin de l’année et la préparation de la prochaine saison pointe le bout de son nez : une bonne occasion donc de revenir sur celle-ci et d’en faire l’évaluation.

J’ai commencé par un début de saison assez merdique. Je me blesse à la poulie dès la première manche de la coupe du monde en Autriche et cette douleur va me suivre jusqu’à la dernière manche. Je prends un break de repos en juillet pour mon doigt. Ca allait depuis 2 mois et je me refais mal une semaine avant les championnats d’Europe. Ce n’était pas gagné ! Je n’avais rien à y perdre donc j’y suis allée quand même. Par chance, cette douleur ne m’a pas trop ennuyée puisque je finis par une bonne fin de saison avec deux bonnes places à Bercy.

En détail , ma saison de compétition peut se diviser en trois parties :

[/lang_fr]Déjà la fin de l’année et la préparation de la prochaine saison pointe le bout de son nez : une bonne occasion donc de revenir sur celle-ci et d’en faire l’évaluation.

J’ai commencé par un début de saison assez merdique. Je me blesse à la poulie dès la première manche de la coupe du monde en Autriche et cette douleur va me suivre jusqu’à la dernière manche. Je prends un break de repos en juillet pour mon doigt. Ca allait depuis 2 mois et je me refais mal une semaine avant les championnats d’Europe. Ce n’était pas gagné ! Je n’avais rien à y perdre donc j’y suis allée quand même. Par chance, cette douleur ne m’a pas trop ennuyée puisque je finis par une bonne fin de saison avec deux bonnes places à Bercy.

En détail , ma saison de compétition peut se diviser en trois parties :

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De la coupe du monde de Hall à juillet 2008 : la première manche de la coupe se passe à Hall. Je me qualifie pour les demi-finales et à l’échauffement des demi, je me blesse (j’entends un clac à mon annuaire). N’étant pas très douillette, je continue en strappant mon doigt mais je ne parviens pas à bien tenir les prises. Au retour, je lève le pied. J’hésite à partir à la Réunion vu la douleur mais le voyage étant organisé et ayant moins mal, je décide de participer. En rentrant, je consulte le médecin et fais une échographie qui détecte une rupture partielle de poulie. Le médecin me prescrit 45 jours d’arrêt. Mon kiné me déconseille d’arrêter pour ne pas atrophier le tendon du doigt et propose plutôt (étant donné que c’est en voie de cicatrisation) une poursuite des activités mais sans forcer. Je suis son conseil et j’enchâine sur les différentes coupes du monde qui se suivent (Grindelwald, Vail, Fiera). Je participais aux compétitions, puis repos, puis un peu d’entraînement. Ce rythme était imposé par ma blessure et le rapprochement des compétitions. Je tiens le coup mais les résultats ne sont pas excellents, juste moyens. Malheureusement, à Montauban, la douleur se réveille vraiment et m’impose de retourner voir le médecin et de suivre durant le mois de juillet le mois de repos prescrit.

De fin juillet à fin octobre : après un bon moment d’arrêt, je décide de reprendre en me testant au TAB. Mon doigt tient le coup et les résultats sont au rendez-vous. Je finis 2ième. J’enchaîne avec des séances d’entraînement importantes mais en faisant moins de bloc. Je vais surtout en falaises naturelles (Corse, Majorque, sites du sud de la France) . Je me teste à l’Open International de Scheveningen et au master Hollande-Belgique. Cela semble en bonne voie pour les championnats d’Europe. La semaine précédant les championnats d’Europe, je ressens à nouveau une douleur à mon doigt. Pas de chance mais c’est comme ça, on fera avec !

La coupe du monde de Puurs : je décide de participer à la coupe du monde de Puurs en difficulté. En effet étant donné que je vise une bonne place en combiné au championnat d’Europe, cela sera une bonne préparation. J’y termine à  une excellente 9ième place. Je rate la finale d’une place et je suis très contente de ma prestation. J’ai beaucoup travaillé la continuité pour les championnats d’Europe et cela paie. Je participe aussi à la vitesse comme exercice pour les championnats d’Europe .

Les championnats d’Europe : Juste avant les championnats d’Europe, je participe à la première manche de la coupe de France de bloc. Je termine 2ième. C’est une dernière préparation avant les championnats d’Europe où je pense partir bien préparée. En effet, je finis 4ième en bloc et 3ième au combiné. Je suis pas mal contente de ce résultat et puis participer à une finale à Bercy, c’était GEANT !

Pour finir la saison, il me reste la dernière manche de la coupe du monde à Moscou où je finis 9ième. Qualification et demi trop faciles, du coup pas droit à l’erreur. Je zippe au début d’un bloc et puis petite erreur dans un autre bloc, ça fait 2 essais de trop pour rentrer en finale… En plus, pour la petite histoire, je rate mon avion au retour !

Ma saison en une phrase  : Quand on commence mal, ça ne veut pas dire que tout est fini ! Faut toujours y croire jusqu’au bout, tout peut se jouer sur la fin ![/lang_fr]

De la coupe du monde de Hall à juillet 2008 : la première manche de la coupe se passe à Hall. Je me qualifie pour les demi-finales et à l’échauffement des demi, je me blesse (j’entends un clac à mon annuaire). N’étant pas très douillette, je continue en strappant mon doigt mais je ne parviens pas à bien tenir les prises. Au retour, je lève le pied. J’hésite à partir à la Réunion vu la douleur mais le voyage étant organisé et ayant moins mal, je décide de participer. En rentrant, je consulte le médecin et fais une échographie qui détecte une rupture partielle de poulie. Le médecin me prescrit 45 jours d’arrêt. Mon kiné me déconseille d’arrêter pour ne pas atrophier le tendon du doigt et propose plutôt (étant donné que c’est en voie de cicatrisation) une poursuite des activités mais sans forcer. Je suis son conseil et j’enchâine sur les différentes coupes du monde qui se suivent (Grindelwald, Vail, Fiera). Je participais aux compétitions, puis repos, puis un peu d’entraînement. Ce rythme était imposé par ma blessure et le rapprochement des compétitions. Je tiens le coup mais les résultats ne sont pas excellents, juste moyens. Malheureusement, à Montauban, la douleur se réveille vraiment et m’impose de retourner voir le médecin et de suivre durant le mois de juillet le mois de repos prescrit.

De fin juillet à fin octobre : après un bon moment d’arrêt, je décide de reprendre en me testant au TAB. Mon doigt tient le coup et les résultats sont au rendez-vous. Je finis 2ième. J’enchaîne avec des séances d’entraînement importantes mais en faisant moins de bloc. Je vais surtout en falaises naturelles (Corse, Majorque, sites du sud de la France) . Je me teste à l’Open International de Scheveningen et au master Hollande-Belgique. Cela semble en bonne voie pour les championnats d’Europe. La semaine précédant les championnats d’Europe, je ressens à nouveau une douleur à mon doigt. Pas de chance mais c’est comme ça, on fera avec !

La coupe du monde de Puurs : je décide de participer à la coupe du monde de Puurs en difficulté. En effet étant donné que je vise une bonne place en combiné au championnat d’Europe, cela sera une bonne préparation. J’y termine à  une excellente 9ième place. Je rate la finale d’une place et je suis très contente de ma prestation. J’ai beaucoup travaillé la continuité pour les championnats d’Europe et cela paie. Je participe aussi à la vitesse comme exercice pour les championnats d’Europe .

Les championnats d’Europe : Juste avant les championnats d’Europe, je participe à la première manche de la coupe de France de bloc. Je termine 2ième. C’est une dernière préparation avant les championnats d’Europe où je pense partir bien préparée. En effet, je finis 4ième en bloc et 3ième au combiné. Je suis pas mal contente de ce résultat et puis participer à une finale à Bercy, c’était GEANT !

Pour finir la saison, il me reste la dernière manche de la coupe du monde à Moscou où je finis 9ième. Qualification et demi trop faciles, du coup pas droit à l’erreur. Je zippe au début d’un bloc et puis petite erreur dans un autre bloc, ça fait 2 essais de trop pour rentrer en finale… En plus, pour la petite histoire, je rate mon avion au retour !

Ma saison en une phrase  : Quand on commence mal, ça ne veut pas dire que tout est fini ! Faut toujours y croire jusqu’au bout, tout peut se jouer sur la fin !