Pour changer de la SAE, voici les compets de glace et de dry ! Déjà depuis plusieurs semaines, j’arpentais les sites de dry, de cascades et de goulottes en France ou à l’étranger. Cela me motive vraiment à fond (même si bien sûr je n’oublie pas le rocher et les salles de bloc). La glace, c’est comme la neige : vivante, magique, toujours différente… et parfois imprévisible même si j’essaie de prévoir au max. Si la grimpe sur la glace naturelle ou en site de dry est inimitable, la compet est également attirante même si pour les néophytes, il faut reconnaître que c’est un peu spécial.
Pour changer de la SAE, voici les compets de glace et de dry ! Déjà depuis plusieurs semaines, j’arpentais les sites de dry, de cascades et de goulottes en France ou à l’étranger. Cela me motive vraiment à fond (même si bien sûr je n’oublie pas le rocher et les salles de bloc). La glace, c’est comme la neige : vivante, magique, toujours différente… et parfois imprévisible même si j’essaie de prévoir au max. Si la grimpe sur la glace naturelle ou en site de dry est inimitable, la compet est également attirante même si pour les néophytes, il faut reconnaître que c’est un peu spécial.
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Présentons d’abord le matos : des piolets techniques sans dragonnes, des chaussures où l’on a vissé des crampons avant (plus d’éperons arrières cette année), un casque, une paire de gants souples pour clipper facilement les dégaines et un bon pull (la compet a lieu en extérieur en plein hiver).
Voici la structure : bien souvent, une structure métallique sur laquelle sont fixés des panneaux de particules de bois dans lesquels on peut cramponner, des parties en glace, des prises en différents matériaux (résine, bois) et puis suivant l’imagination des ouvreurs des morceaux de tronc d’arbres suspendus, des toits où le yaniro est indispensable.
Et les règles : monter le plus haut possible dans un temps limite, planter les piochons aux endroits prédéterminés dans la glace ou dans les prises soit en les posant avec précision, soit en les ancrant dans les prises en bois (mais attention aux piolets qui ne s’ancrent pas ou sur lesquels il faut s’acharner pour les sortir tout en étant en position instable ! ), cramponner partout où c’est possible (dans les panneaux, dans la glace) tout en respectant les endroits bannis derrière les fameuses lignes rouges, maîtriser le yaniro… et puis avoir un peu de chance.
Comme il existe une communauté des grimpeurs de voies et de blocs, la communauté de la glace et du dry revit dès l’arrivée du froid. Suisses, Autrichiens, Français, Italiens et grimpeurs des pays de l’Est…(et une belge lol ) se donnent rendez-vous. Les rassemblements deviennent de plus en plus nombreux , soit en « compet-fêtes » : Kandersteg, Ice climbing où j’avais décidé d’aller si une mauvaise grippe ne m’avait pas conseillé de filer dans mon lit en revenant de Kandersteg, Godzerette : un petit coucou à Sam Baugey (tu sais que j’aurais voulu venir si les championnats du monde n’avaient pas lieu en même temps), Ice meeting à Val Cenis, soit en compets officielles (coupes du monde et championnat du monde à Saas Fee).
A Kandersteg, j’ai pris mes marques mais bon avec 38,5°C de fièvre, c’était pas top même si j’ai sorti la voie de finale. Tout s’est joué au temps…mais je suis restée sur ma fin en finissant 4ième ! Retour à 4h du mat. Le week-end se terminera dans mon lit : l’ice climbing sera au programme l’année prochaine !
Autre we et me voilà en partance avec Stéphanie Moreau pour Val Daone, première coupe du monde de diff en glace et dry. Et parce que la saison de bloc commence tôt dans la saison, je ne participerai qu’à cette manche et au championnat du monde, sans compter l’ice meeting fin janvier.
Certains profitent de l’hiver pour partir grimper dans les pays chauds et lointains. Pour ma part, j’apprécie beaucoup cette coupure en glace et en dry. C’est une autre manière de prolonger l’entrainement en découvrant de nouvelles sensations. Je ne sais pas si cela sera porteur de réussites lors de la prochaine saison de compet mais en tout cas, j’ai besoin de cette diversité. En plus, cela me fait travailler la grimpe en ménageant un peu mes doigts. Cela ne m’empêchera pas fin février de faire comme tout le monde et de partir grimper au soleil…[/lang_fr]
Présentons d’abord le matos : des piolets techniques sans dragonnes, des chaussures où l’on a vissé des crampons avant (plus d’éperons arrières cette année), un casque, une paire de gants souples pour clipper facilement les dégaines et un bon pull (la compet a lieu en extérieur en plein hiver).
Voici la structure : bien souvent, une structure métallique sur laquelle sont fixés des panneaux de particules de bois dans lesquels on peut cramponner, des parties en glace, des prises en différents matériaux (résine, bois) et puis suivant l’imagination des ouvreurs des morceaux de tronc d’arbres suspendus, des toits où le yaniro est indispensable.
Et les règles : monter le plus haut possible dans un temps limite, planter les piochons aux endroits prédéterminés dans la glace ou dans les prises soit en les posant avec précision, soit en les ancrant dans les prises en bois (mais attention aux piolets qui ne s’ancrent pas ou sur lesquels il faut s’acharner pour les sortir tout en étant en position instable ! ), cramponner partout où c’est possible (dans les panneaux, dans la glace) tout en respectant les endroits bannis derrière les fameuses lignes rouges, maîtriser le yaniro… et puis avoir un peu de chance.
Comme il existe une communauté des grimpeurs de voies et de blocs, la communauté de la glace et du dry revit dès l’arrivée du froid. Suisses, Autrichiens, Français, Italiens et grimpeurs des pays de l’Est…(et une belge lol ) se donnent rendez-vous. Les rassemblements deviennent de plus en plus nombreux , soit en « compet-fêtes » : Kandersteg, Ice climbing où j’avais décidé d’aller si une mauvaise grippe ne m’avait pas conseillé de filer dans mon lit en revenant de Kandersteg, Godzerette : un petit coucou à Sam Baugey (tu sais que j’aurais voulu venir si les championnats du monde n’avaient pas lieu en même temps), Ice meeting à Val Cenis, soit en compets officielles (coupes du monde et championnat du monde à Saas Fee).
A Kandersteg, j’ai pris mes marques mais bon avec 38,5°C de fièvre, c’était pas top même si j’ai sorti la voie de finale. Tout s’est joué au temps…mais je suis restée sur ma fin en finissant 4ième ! Retour à 4h du mat. Le week-end se terminera dans mon lit : l’ice climbing sera au programme l’année prochaine !
Autre we et me voilà en partance avec Stéphanie Moreau pour Val Daone, première coupe du monde de diff en glace et dry. Et parce que la saison de bloc commence tôt dans la saison, je ne participerai qu’à cette manche et au championnat du monde, sans compter l’ice meeting fin janvier.
Certains profitent de l’hiver pour partir grimper dans les pays chauds et lointains. Pour ma part, j’apprécie beaucoup cette coupure en glace et en dry. C’est une autre manière de prolonger l’entrainement en découvrant de nouvelles sensations. Je ne sais pas si cela sera porteur de réussites lors de la prochaine saison de compet mais en tout cas, j’ai besoin de cette diversité. En plus, cela me fait travailler la grimpe en ménageant un peu mes doigts. Cela ne m’empêchera pas fin février de faire comme tout le monde et de partir grimper au soleil..
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