De Marc

I know you do not know me, but I wanted to send you an e-mail to let you know that Chloé touched others all voer the world. I competed with her at the World Ice Competitions this last year at all the events. She was very helpful since she spoke the best English and I could not speak any other languages besides Spanish. So, I leaned on her pretty hard to help me figure out how to get around in Europe since it was my furst IWC. Chloé was also a very vibrant personality and I loved to spend timpe with her watching other athletes compete and eating meals with her. I danced with her in Busteni all night long at the athlete’s party. I can tell you that she was definitively the life of the party and I will miss her a great deal. I’m not sure why great people like Chloé are struck down, but I do know that she lived her life to the absolute fullest. In fact, she lived more in her life than most people do in 80 years. She still inspires me, and I will severely miss watching her climb, sharing a smile, and listening to her wonderfull laugh.

D’André

Des heures, des heures, depuis ce dimanche matin 8h30, pourquoi, mais pourquoi donc ? Impossible de me défaire de l’image de sa joie, si communicative, qu’elle nous a fait partager le 13 juillet à Cham. Spitante et émerveillée, mais sans excès, elle nous racontait à Jean-Louis et moi sa dernière « petite » course               ( Le Peigne!!).

Elle s’installait rieuse avec ses copains pour regarder d’un oeil distrait la coupe du monde de difficulté à Cham. Elle nous disait partir pour Arco le lendemain. Elle reviendrait pour d’autres courses aux aiguilles et au Mont-Blanc. J’ai mis ce souvenir au fond de moi. S’il vous plait, autorisez-moi à le garder pour toujours !

Mais que d’autres moments inoubliables, vous avez eu la grande gentillesse de m’offrir en me permettant de lui parler, de l’embrasser pour lui souhaiter le meilleur. L’écouter était pour moi (et toute la communauté grimpante, j’en suis persuadé) une thérapie contre le mal être, les jours où le gris domine les couleurs. Son enthousiasme communiquait la force d’entreprendre avec des objectifs bien cernés. Mëme à mon âge, j’en tirais un grand bénéfice. La joie de se trouver le lendemain au pied de l’effort à accomplir pour viser et pourquoi pas atteindre le rêve tant imaginé.

De Loïc

J’étais en train de grimper sur un de nos petits sites naturels de bloc local en Bretagne quand nous avons appris la tragique disparition de Chloé. Ce drame nous a énormément touché.

J’avais rencontré et côtoyé Chloé à plusieurs reprises en canyon, en compétition à Bercy, en 2007 et 2008 lors de l’organisation de la coupe du monde de bloc à Saint-Leu ou tout le monde, staff, compétiteurs et spectateurs, l’avait bien appréciée et admirée dans sa générosité, sa sérénité et sa façon de grimper face à la difficulté.

Elle brillait par son sourire et son visage s’illuminait vers les autres, toujours prête à discuter et échanger, toujours disponible pour les organisateurs, pour le public à donner des autographes, les interviews, la presse et les médias. Nous avions pu également côtoyer son entourage familial et dépasser le strict cadre de la compétition officiel avec de riches échanges humains.

Elle savait se battre face aux éléments, en compétition, en bloc, en difficulté, en cascade de glace, face à la paroi, en canyon, en montagne face aux éléments, elle s’entrainait, pratiquait, se formait pour obtenir différents diplômes professionnels des sports de montagne, elle savait s’amuser lors des fiestas entre amis ou après les compets… une véritable athlète douée, une professionnelle de la montagne et une jeune femme pleine de vie.

Pour nous tous, il restera gravé en nous comme dans le roc, comme une neige éternelle, le souvenir d’un sourire, d’une jeune femme passionnée et il ne restera en nus que du bonheur de l’avoir connue et d’avoir pu échanger et partager des moments de plaisir et de bonheur dans notre passion commune des sports de montagne qui l’animait et qui l’a emporté .